Du 29 avril au 1er mai 2024, d’éminents panélistes issus du monde universitaire et de la culture ont animé à Bobo-Dioulasso un colloque sur le thème central de cette 21e édition : « Culture, mémoire historique et sursaut patriotique pour un Burkina nouveau ».
Il s’agit d’une constellation de communications autour de trois axes à savoir : la culture comme mémoire historique ; la culture comme moyen de sursaut patriotique et enfin la culture comme vecteur de valeurs pour un Burkina nouveau.
Du premier axe, il résulte que la culture en tant que mémoire historique, joue un rôle fondamental dans la préservation et la transmission des événements passés, des traditions et des valeurs d’une société.
Elle agit comme un véhicule pour rappeler les expériences vécues, les luttes et les triomphes qui ont façonné une communauté.
Les panels de l’axe 2 ont permis de mettre en lumière l’importance de l’Histoire, de l’archéologie, entre autres, dans la marche des peuples.
Dans le contexte actuel du Burkina Faso, les interventions ont porté sur la nécessité de se reconnecter avec le passé pour y trouver des ressorts qui permettent de rebondir.
Dans le troisième axe, les intervenants se sont appesantis sur la valorisation de la culture en tant que ciment du sentiment d’appartenance et de fierté nationale dans le sens où elle encourage le respect dans la diversité, la solidarité et l’unité au sein de la communauté.
Le Secrétaire général de la SNC, Lanssa Moïse KOHOUN, représentant le Président du Comité national d’organisation a, au nom du Ministre d’État, Ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Jean Emmanuel OUÉDRAOGO, saisi l’occasion pour exprimer sa profonde gratitude au Comité scientifique qui a permis la tenue de ce colloque, et particulièrement aux Trésors Humains Vivants pour leur partage d’expérience.
Il a également salué l’immense contribution de tous les acteurs à cette rencontre exceptionnelle de réflexion sur la culture burkinabè, dont les échanges ont été fructueux et enrichissants.
“Le colloque a été plus qu’une rencontre académique. Nous avons beaucoup appris sur les fondamentaux de notre culture, les interactions culturelles et la nécessité de recourir à nos valeurs culturelles pour éveiller les consciences et insuffler un sursaut patriotique pour un Burkina nouveau, gage d’acceptation de l’autre, du respect, de tolérance et de développement durable“, a-t-il témoigné.