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Le Président de l’Assemblée législative de Transition (ALT), Dr Ousmane BOUGOUMA, à la tête d’une délégation de députés et accompagné par les ministres en charge de la culture du Burkina et du Niger, est allé encourager les exposants à la foire artisanale et commerciale ce mardi 30 avril 2024 au siège de la Semaine Nationale de la Culture à Bobo-Dioulasso.
Le Chef du Parlement dit être particulièrement impressionné par la forte participation des exposants, la qualité des produits exposés et surtout le génie des artisans.
Il a donc saisi l'occasion pour leur rendre un vibrant hommage, soulignant au passage leur courage, leur savoir-faire et leur capacité de résilience.
Dr BOUGOUMA a également salué le ministre nigérien pour la forte mobilisation de sa délégation aux côtés des autorités burkinabè pour la réussite de l’événement.
« Nous avons remarqué qu’au niveau des exposants nigériens qu’il y a des similitudes en termes de fabrication des chaussures de travail en cuir à celui de nos artisans, ce qui veut dire qu’il y a une ressemblance culturelle, c’est un même peuple, et c’est le lieu pour moi de saluer et d’encourager l’idée de rapprochement des peuples au sein de l’AES et c’est ainsi que nous allons pouvoir bâtir ensemble un monde paisible, un monde prospère », a-t-il ajouté.
Deux prix spéciaux, à savoir en danse traditionnelle et en slam, seront décernés par le Président de l'Assemblée législative de Transition lors de la nuit des lauréats de cette 21e édition de la biennale.
À l'occasion de la 21e édition de la Semaine Nationale de la Culture (SNC), la Ministre déléguée chargée du Budget auprès du Ministre de l'Économie, Fatoumata BAKO/TRAORÉ, avec à ses côtés les Ministres burkinabè et nigérien en charge de la Culture et d'autres membres du Gouvernement, a procédé à l’ouverture officielle du marché des arts ce lundi 29 avril 2023 à la Maison de la Culture Mgr Anselme Titianma SANON de Bobo-Dioulasso.
Quatrième du genre, le marché des arts constitue non seulement un espace de vente des créations artistiques et culturelles des artisans burkinabè, mais aussi un cadre de rencontre et d'échanges entre professionnels du monde de la culture.
Selon la marraine de cette édition, Fatoumata BAKO/TRAORÉ, le marché des arts a une importance capitale en ce sens qu'il va permettre aux artistes burkinabè d'exprimer leurs potentiels, car le Burkina Faso regorge du potentiel en matière de culture et d'art.
Elle a, à cet effet, rassuré les professionnels de la culture de l'engagement ferme du Gouvernement à préserver les espaces d'expression et de valorisation du riche patrimoine culturel burkinabè.
Le Ministre d'État, en charge de la Culture, Rimtalba Jean Emmanuel OUÉDRAOGO, a relevé l'intérêt du marché des arts pour son département.
À l'entendre, tout doit être mis en œuvre pour que les industries culturelles créatives puissent être une réalité au Burkina Faso.
"L'art et la culture ne doivent plus être de nos jours des secteurs de folklore, mais des secteurs économiques à part entière qui génèrent des revenus et surtout des emplois décents. C'est tout l'intérêt du marché des arts d'offrir un espace de valorisation des œuvres de nos artistes", a-t-il ajouté.
Au total, 27 œuvres d'arts plastiques réparties en trois disciplines, toutes de créateurs burkinabè, sont en compétition. Il s'agit de la peinture avec 11 œuvres, la sculpture avec 10 œuvres et du batik avec 6 œuvres.
Une visite guidée des expositions des œuvres d'arts plastiques en compétition par les Ministres burkinabè et nigérien a ponctué la cérémonie d'ouverture du marché des arts.
Pour cette 4e édition, le marché des arts connaît des innovations. Il s'agit notamment de l'organisation d'une formation (résidence de création) avec le parrain artistique Cheick Tidiane SECK, de l'organisation de master-classes avec des personnalités du monde de la culture.
Il est aussi prévu ce lundi la célébration de la journée internationale de la danse, le 29, à travers un panel.
L'instauration d'un plateau musical professionnel (plateau In) à l'attention des tourneurs, producteurs... et la signature de conventions entre la SNC et certaines structures telles que la fondation festivals du Niger, le collectif Wékré, etc., font partie des innovations.
A l’occasion de la Semaine Nationale de la Culture (SNC Bobo 2023), des masques des différentes communautés burkinabè sont exposés au grand bonheur des festivaliers à la Villa Rose de Bobo-Dioulasso du 29 avril au 06 mai 2023.
L’exposition de ces différents masques vise à rappeler l’intégrité et l’identité culturelle du Burkinabè qui, sont les valeurs cardinales régissant notre société.
Selon l’artiste plasticien, Ousseni Ouattara, les masques et les copies de masques appartiennent à la religion traditionnelle. Ils sont généralement utilisés dans les cérémonies funéraires et sont gages de cohésion sociale dans la société. « Dans la vie de la communauté Bôbô, les masques jouent un rôle particulier, car ils nous aident à vivre en parfaite harmonie avec la nature », a-t-il affirmé.
Durant six jours, les festivaliers découvriront plusieurs types de masques comme ceux en feuilles, en forme de singe, appartenant à des objets d’arts ancestraux très importants pour les sociétés africaines. Ces différents masques en exposition représentent entre autres, l’éclaireur, la femme patriote, le coq Bôbô et Bwaba, le buffle Samo, le calao, la jeune fille Peulh, la fécondité, le partage, le couple, l’ange de la paix, le poteau de la quiétude, le parolier, le hibou et l’autel de culte.
